L’hon. Ward Jr. Chipman
Années : 1824-1825
Ward Chipman Jr. was born July 10, 1787 in the Leonard House in Saint John. He was the son of Ward Chipman Sr., the Solicitor General of New Brunswick, and his wife Elisabeth Hazen.
Il a passé son enfance à Salem, au Massachusetts, où il a vécu avec son oncle et sa tante afin de recevoir son éducation. En 1801, à 14 ans, il est entré au Harvard College. Il a obtenu en 1805 un baccalauréat ès arts et il a été premier de sa classe.
Il est revenu chez lui et il a commencé à travailler dans le cabinet de droit de son père, à Saint John. En 1808, il a été admis au Barreau et, quatre mois plus tard, il a été nommé greffier des circuits et greffier de la Couronne, les deux postes ayant été occupés par son père depuis la formation de la province. En 1810, il est allé en Angleterre où il a passé plusieurs années au Inner Temple, à Londres, pour terminer ses études en droit. En 1815, il a été nommé greffier de la ville de Saint John, au Nouveau-Brunswick. La même année, il a été nommé juge des successions et tutelles.
Le 24 mars 1817, il a épousé Elizabeth Wright, fille de Henry Wright, percepteur des douanes au port de Saint John. Le couple n’a pas eu d’enfant.
En juin 1820, Ward Chipman, fils, a été élu aux élections tenues à la mort du roi George III, pour représenter le comté et la ville de Saint John. Le 21 janvier 1824, il a été nommé président de l’Assemblée législative. Il était alors le seul membre du Barreau qui siégeait à la Chambre. Le 1er mars 1825, il a été nommé juge de la Cour suprême pour pourvoir la vacance laissée par le décès de son père. Il a été nommé en même temps membre du Conseil de Sa Majesté. Lors de la création en 1833 du Conseil exécutif de Sa Majesté, il a été nommé au conseil et il y a siégé jusqu’à sa démission en 1842.
Après le Traité de Gand en 1814, il a travaillé en collaboration avec son père à titre de commissaire chargé de régler la question des frontières et a été envoyé en Angleterre aux termes du Traité de Gand. En 1825, M. Chipman a été nommé arbitre entre les deux Canada pour régler la répartition des droits sur les importations. Il a été l’auteur d’un rapport des commissaires visant à déterminer les dégâts causé par des incendies au Nouveau-Brunswick (Fredericton, 1826) et l’auteur de remarques sur les tronçons de frontières en litige en vertu du cinquième article du Traité de Gand (Saint John, 1839).
Il a été nommé juge en chef le 22 juillet 1834 et il est entré en fonction à titre du juge en chef de la Cour suprême, à Fredericton, le 4 octobre 1834. Il a démissionné de ce poste le 17 octobre 1850. Un article du New Brunswick Courrier du 25 septembre 1830 note :
S.H. le juge Chipman et sa femme sont arrivés en ville jeudi, de retour de Londres en passant par les États-Unis, après une absence de près de deux ans. Son Honneur et sa femme sont venus par la voie terrestre de Saint Andrews, où ils ont pris la nouvelle diligence, qui est entrée en service récemment entre cette ville et Saint John. Ils ont été les premiers passagers à faire ce parcours en diligence. [Traduction.]
Un portrait du juge en chef Ward Chipman, fils, se trouve actuellement à Fredericton, au Palais de justice. J.W. Lawrence l’a décrit dans The Judges of New Brunswick and their Times comme étant un portrait peint par M. Holt en 1838, portrait qui a échappé à l’incendie de Province Hall en 1880 et qui a ensuite été accroché dans la salle de la Cour suprême, dans l’édifice de l’Assemblée législative, à Fredericton.
Ward Chipman, fils, est décédé le 26 novembre 1851 à sa résidence, à Saint John.
Source : Nouveau-Brunswick. Assemblée législative. Bureau du greffier. Orateurs de l’Assemblée législative : Province du Nouveau-Brunswick : 1786-1985, Fredericton, 1985.